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Jasmin – le poète coiffeur – un documentaire de 70 minutes 
Producteur : ÒC tele avec la participation de France 3 Aquitaine

Auteurs : Jacques Clouché, Lisa Drouyau, Yves Fromonot
Réalisateur : Yves Fromonot
Jasmin : Jean-Michel Espinasse
Narrateur : Georges Besombes

Biographie de JASMIN
Agen 19ème siècle

Jacques Boé (dit Jasmin) est un poète né à Agen le 6 mars 1798 d’un père tailleur bossu et d’une mère boiteuse. Il vint au monde lors d’un charivari de carnaval.
Enfant rêveur, son enfance se passe dans une famille miséreuse ou il manquait souvent de pain. Un grand-père qui mendiait dans les métairies.
La mort de son aïeul a « plombé sa pensée » pour la vie.
Il entre à l’école vers 12 ans chez un « régent » de sa famille, puis au séminaire d’Agen. Sa facilité et son goût de l’étude l’y distinguaient. Une peccadille le fit renvoyer à ses parents.
Occupé quelque temps à d’humbles besognes il fut mis en apprentissage chez un coiffeur qui avait été soldat de Bonaparte.
Il découvrit le goût des contes et des causeries et il y trouva le goût de la lecture.
A 18 ans rêvant toujours et rimant en français il devint perruquier lui-même et bientôt il se mariait.
Parmi les vers en patois qu’il composait pour le carnaval, comme son père, il trouva un jour une romance qui devint populaire ce qui accentua son penchant pour la « muse indigène ».
Après quelques chansons politiques dans le faux goût d’alors, il se révéla tout à fait dans une ode magistrale « Lou Tres de May (1830) ». La société littéraire d’Agen avait mis au concours un dithyrambe (français) à Henri IV , pour l’inauguration de sa statue à Nérac. Jasmin fut couronné avec le lauréat français. L’Académie agenaise reconnaissant ainsi les droits de la langue « vulgaire ».
C’était sans exemple depuis 200 ans.
Le nom de Jasmin symbolisa dès lors pour son Midi la poésie sincère et la muse attendrie des humbles.
Il commençait alors d’aller de ville en ville, récitant ses compositions. Il se dispersa par tous les chemins du Midi. Pour répandre ses poésies, la langue vulgaire étant si peu écrite,
il avait résolu de les réciter lui-même en laissant le profit à des œuvres de bienfaisance.
Tant de gloire et de charité faire estimer haut et loin le poète.
Son premier voyage à Paris fut sa consécration littéraire (1840). Il reçut la croix de la légion d’honneur et une pension qui avec ses livres lui permit de renoncer à son état de coiffeur.
Contemporain de Lamartine, Sainte-Beuve, Litz… il sera reçu à la table du Roi Louis-Philippe.

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